Portrait : Jong Hwi, sud-coréen passionné de littérature française

Jong Hwi suit actuellement des cours de français (FG+) à IS Aix-en-Provence. Au terme de cette session de deux semaines, l’ingénieur de système informatique aura suivi 60 leçons. Ce sud-coréen installé en Allemagne depuis 18 ans est de retour à l’institut depuis une semaine. En effet, l’école ne lui est pas étrangère car il s’agit déjà de son cinquième séjour chez nous. Véritable passionné de poésie et de littérature, l’apprentissage de la langue française est devenu pour lui un passage obligé.
Curieux d’en savoir plus, nous lui avons posé quelques questions.
Pourquoi est-ce important pour vous d’apprendre le français ?
« D’abord, une petite anecdote… Quand j’étais petit, j’ai entendu par hasard une chanson de France Gall qui s’appelle ‘Poupée de cire, poupée de son’. J’ai été séduit par son timbre, sa voix et ses intonations. Mais la raison principale, c’est mon amour pour la littérature et la poésie française. J’aime principalement Camus, ‘Le petit prince’ de Saint Exupéry, la poésie de Verlaine ou encore de Rimbaud. Quand j’étais adolescent, j’ai lu pratiquement toutes les œuvres de Camus en coréen et je voulais pouvoir les lire en français. Depuis, j’ai lu en français ‘L’étranger’ que j’aime beaucoup, ‘La peste’ et plein d’autres ouvrages. »
Comment avez-vous entendu parler d’IS Aix-en-Provence ?
« J’ai fait des recherches sur internet et j’ai découvert un certain nombre d’instituts reconnus en France dont l’institut IS Aix-en-Provence. Il y en avait plusieurs, notamment à Paris, mais je connaissais déjà la ville et j’avais entendu plusieurs fois qu’Aix-en-Provence était une très jolie ville donc j’étais curieux de découvrir aussi la région. »
D’ailleurs c’est déjà votre cinquième stage à IS Aix-en-Provence, qu’est-ce qui vous fait revenir ici?
« Ce sont surtout les relations avec les gens ! Les enseignants sont merveilleux et très professionnels, des échanges très naturels se créent. Quand je reviens, ils se souviennent de moi et m’accueillent chaleureusement. J’ai beaucoup de souvenirs très agréables. L’environnement est important aussi. Une fois, j’ai été à Montréal pour étudier le français mais je n’ai pas aimé car la plupart des francophones parlent aussi anglais et ils me laissaient moins l’occasion de pratiquer mon français. Alors qu’à Aix-en-Provence, je peux le faire sans problème. J’ai fait la connaissance d’étudiants et de musiciens dans des cafés, qui sont devenus de bons amis. C’est incroyable les relations qu’on peut créer ! »
Vous aimeriez encore revenir alors ?
« Oh oui, jusqu’à ma retraite je crois ! En plus du coréen et du français, je parle aussi allemand, finlandais, espagnol et portugais. Mais j’ai surtout envie d’entretenir mon français. Pour les coréens, c’est une langue intéressante parce que phonétiquement c’est très différent et il y a certaines consonnes qu’on ne prononce pas. Pour mieux apprendre, j’observe beaucoup les mouvements des lèvres. Oui je reviendrai et d’ailleurs, je pense que la ville d’Aix-en-Provence serait un très bel endroit pour ma retraite… »

Merci beaucoup Jong Hwi pour votre témoignage et vous serez toujours le bienvenu !